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MmeLonguet
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CT4 : L’absence d’une vraie politique écologique du « nouveau monde » Empty CT4 : L’absence d’une vraie politique écologique du « nouveau monde »

Sam 5 Oct - 12:34
Quatrième entraînement à la contraction de texte, à rendre le 17/10.
Le texte est adapté d’un article de Marius Roux, pour Alternatives économiques, le 21/03/2019
(923 mots)
NB : Les notes qui indiquent les sources ne doivent pas être reprises dans le résumé.

Marius Roux a écrit:
L’absence d’une vraie politique écologique du « nouveau monde »

Le 1er juin 2017, Emmanuel Macron prononçait son célèbre « Make our planet great again » en s’attaquant au président Trump qui avait décidé de sortir les États-Unis de l’Accord de Paris sur le climat. En adressant cette pique à son homologue américain, le Président français s’est érigé en leader sur la question environnementale. Or, la France ne respecte pas les objectifs climatiques qu’elle s’était fixée à l’horizon 2030. Depuis le début du quinquennat d’Emmanuel Macron, nous assistons à des reculs sur l’écologie alors que les mobilisations citoyennes pour le climat s’amplifient et les français.e.s souhaitent l’accélération de la transition écologique sans plus attendre1.
Lors de la campagne pour l’élection présidentielle de 2017, le candidat Macron avait formulé des propositions pour une politique écologique ambitieuse : fin de l’extraction des hydrocarbures, fermeture de la centrale nucléaire de Fessenheim, interdiction des perturbateurs endocriniens. Ces propositions lui avaient valu les ralliements de Corinne Lepage, Matthieu Orphelin, Daniel Cohn-Bendit, Nicolas Hulot ou encore François De Rugy, qui s’était engagé à soutenir le vainqueur de la Primaire du Parti socialiste. Or, dès son arrivée à l’Élysée, il a fait le contraire et n’a pas tenu ses promesses de campagne en matière d’écologie. Ne pas tenir ses promesses est un classique en politique me direz-vous. Dans ce domaine, Emmanuel Macron le fait de manière subtile : d’un côté, il prononce de beaux discours sur la nécessité de préserver le vivant et les générations futures. De l’autre, il prend peu de mesures en faveur du climat. Il avait, pourtant, un allié de poids jusqu’en août dernier : Nicolas Hulot. Ce dernier était sa caution écologique. Il a quitté le gouvernement sans prévenir ni le Président de la République ni le Premier ministre2. L’ex-ministre de la transition écologique et solidaire a dénoncé le poids pesant des lobbies dans la prise des décisions publiques. Prenons un exemple : la France avait pour objectif de réduire la part du nucléaire dans le mix énergétique. En 2012, le candidat François Hollande s’était engagé à réduire cette part à 50% en 2025. Avec l’arrivée d’Emmanuel Macron, cet engagement a été modifié : Nicolas Hulot avait fixé l’année 2030 et le Premier Ministre évoquait l’année 20353. Pour réduire cette part du nucléaire dans le complexe énergétique français, le gouvernement doit s’attaquer à EDF qui encourage la construction de nouveaux EPR (réacteurs pressurisés européens) alors que l’Autorité de sûreté nucléaire alerte sur les dangers et le coût exorbitant de cette énergie. L’État est actionnaire à près de 83% au sein d’EDF. En tant qu’actionnaire majoritaire, celui-ci devrait décider d’une véritable réorientation des investissements et engager sans plus attendre la transition énergétique de l’entreprise publique au lieu de continuer dans la folie coûteuse du nucléaire qui creuse la dette de celle-ci.
Par ailleurs, ce « nouveau monde » ne fait preuve d’aucun courage écologique puisqu’il croit pertinemment au modèle libéral et à la croissance infinie. Le Président français veut faire de la France une « Start-Up Nation » : jeune, dynamique et qui veut s’enrichir. L’écologie défend un modèle de développement à l’inverse de celui du Président : bienveillant, raisonné et durable en misant sur les solidarités locales. De fait, il y a donc incompatibilité entre libéralisme et écologie. Là encore, explicitons ce propos par un exemple : la signature des accords de libre-échange. Ces derniers mois, de nombreux traités de libre-échange sont en discussion avec les États-Unis, le Canada ou Singapour. Ceux-ci sont contraires à nos normes sociales et environnementales, et discutés dans la plus grande opacité. La Commission européenne communique peu sur les négociations en cours. Sur ce sujet, le président français tient un double discours : il entend concilier protection de l’environnement et importer, par containers, des produits fabriqués à l’autre bout de la planète dans des conditions désastreuses : mépris des droits sociaux des travailleur.euse.s, rejet de produits toxiques dans les cours d’eau. Le groupe des Verts au Parlement européen, par la voie de Yannick Jadot, rappelle constamment ce double discours du président français dans l’hémicycle strasbourgeois. Les eurodéputé.e.s écologistes combattent sans relâche, depuis plusieurs années, la signature de ces traités de libre-échange qui vont détruire la planète et nous faire importer du saumon transgénique du Japon ou du bœuf aux hormones en provenance d’Argentine.
Ainsi, nous sommes face à un pouvoir qui se place en leader mondial sur le climat mais refuse d’engager une politique de transition écologique sérieuse pour respecter l’Accord de Paris. Le rapport du GIEC, le groupe des expert.e.s climat des Nations Unies, paru en octobre dernier, préconise de prendre des mesures immédiates pour éviter un réchauffement de 1,5°C voire 2°C. Sinon, en 2030, nous basculerons dans l’irréversibilité de la catastrophe climatique. Les français.e.s attendent davantage du gouvernement sur la problématique climatique. L’abandon du projet de l’aéroport de Notre-Dame-des-Landes par le gouvernement en janvier 2018 avait fait ressortir une certaine sensibilité du pouvoir à l’impératif écologique. Or, cette euphorie fut de courte durée. Le recul sur la sortie du glyphosate, le non abandon du projet de la Montagne d’Or en Guyane et la nomination d’une lobbyiste de chez Danone au gouvernement rappellent que l’exécutif est tenu par les lobbies qui retardent les décisions en faveur du climat. Les mobilisations de ces dernières semaines des lycéen.ne.s ont montré le besoin fort de voir élever l’écologie au rang des priorités. La jeune génération exprime la peur de disparaître rapidement à cause du réchauffement de la planète et de l’extinction progressive de la biodiversité. Des actes forts doivent être pris dès à présent afin d’assurer la pérennité des générations futures sur Terre.

[1] L’info durable, « Une majorité de français souhaite que la transition énergétique s’accélère », disponible sur https://www.linfodurable.fr/environnement/une-majorite-de-francais-souhaite-que-la-transition-energetique-saccelere-sondage
[2] Le Monde, « Nicolas Hulot annonce qu’il quitte le gouvernement », disponible sur https://www.lemonde.fr/politique/article/2018/08/28/nicolas-hulot-annonce-qu-il-quitte-le-gouvernement_5346903_823448.html
[3] La Tribune, « 50% de nucléaire dans le mix électrique pour 2035… et après ? », disponible sur https://www.latribune.fr/opinions/tribunes/50-de-nucleaire-dans-le-mix-electrique-pour-2035-et-apres-796207.html
jadekurz
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CT4 : L’absence d’une vraie politique écologique du « nouveau monde » Empty Re: CT4 : L’absence d’une vraie politique écologique du « nouveau monde »

Ven 25 Oct - 11:50
En 2017, Emmanuel Macron énonce un discourt contre Donald Trump qui avait décider de rompre l'accord avec Paris sur le climat. La France est en retard sur les objectifs climatiques conditionner pour 2030. Depuis le début du mandat de Emmanuel Macron, il ne s’engage pas sur l'écologie alors que les citoyennes milites pour l’accélération de la transition écologique. Emmanuel Macron a fait un discours pour sa compagne avec des idée écologiques audacieuse, ceux qui lui a valu la perte de certains politiciens comme Nicolas Hulot. Lors de son arrivé a l’Élysée Emmanuel Macron n'a pas tenu ses promesses pour l'écologie. Il fait des discours pour l'écologie pour les générations futures mais ne prend pas les mesures nécessaire. Nicolas Hulot étais un ancien Ministre de l'écologie et a décider de démissionner.

ma contraction jusqu’à "le Premier ministre2" ligne 10
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